Si la transpiration relève d’un processus physiologique essentiel à la régulation de la température corporelle, elle revêt un caractère problématique lorsqu’elle devient excessive. Voici les différents traitements susceptibles de venir à bout de l’hypersudation.

Les antisudoraux

homme qui met du déodorant en spray
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Là où les déodorants standards ne font que masquer l’odeur de la transpiration par un parfum plus agréable, les antisudoraux, eux, vont bloquer la sécrétion de la sueur. Ces produits antiperspirants sont enfin composés la plupart du temps de sels d’aluminium. Appliqués directement sur la zone à traiter, ceux-ci vont obstruer les glandes sudorales responsables de la sudation.

Toutefois, ce type de substances présente un risque d’irritations cutanées – voire d’allergies – relativement important. Pour le limiter, il est souvent conseillé de les appliquer au cours de la nuit, période pendant laquelle les glandes sudorales sont moins actives.

L’ionophorèse

Cette technique consistant à traiter les zones touchées à l’aide d’un courant électrique s’adresse principalement aux personnes présentant une sudation excessive au niveau des mains et des pieds. L’ionophorèse consiste à plonger les régions impactées dans des bacs remplis d’eau et dans lesquels un courant électrique de faible intensité (15 à 20 mA) circule. Les séances d’une vingtaine de minutes permettraient de bloquer l’action des glandes sudorales au niveau de la couche cornée.

À savoir : si cette méthode montre des résultats assez satisfaisants, elle nécessite en revanche d’être réitérée plusieurs fois par semaine.

La toxine botulique

soignante masquée qui prépare une seringue
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Ce type de traitement est généralement préconisé lorsque les antisudoraux locaux et l’ionophorèse n’ont pas donné de résultats suffisamment probants. Pratiquées par un médecin esthétique, les injections de toxine botulique vont permettre de « paralyser » les glandes sudoripares à l’origine de l’hypersudation.

Ce traitement de l’hypersudation à Grenoble, ou Marseille et n’importe où en France, est principalement indiqué pour les personnes souffrant d’une transpiration localisée. Efficace au bout de 2 à 3 jours après injection, cette méthode présente une efficacité comprise entre 4 à 6 mois.

La chirurgie

Cette alternative est envisagée en ultime recours, c’est-à-dire lorsque l’ensemble des autres stratégies thérapeutiques n’ont pas fonctionné. Appelée sympathectomie thoracique endoscopique, cette opération chirurgicale prévoit l’ablation du nerf sympathique. C’est cette structure nerveuse qui chargée de transmettre le signal nerveux en direction des glandes sudoripares.

Cette technique n’est préconisée que chez des personnes lourdement handicapées par une hypertranspiration. En effet, si elle reste assez exceptionnelle, la sudation excessive peut impacter la vie quotidienne. Certaines personnes doivent, par exemple, passer par un détatouage au laser parce que leur peau est dénaturée par la sueur.